5 idées reçues sur les entrepreneurs en France

« Ils sont riches, sortent d’HEC et ont une idée révolutionnaire », les entrepreneurs passent souvent pour une espèce hors norme. Quelques chiffres pour nuancer certains mythes sur les créateurs d’entreprise.

1• Les créateurs d’entreprise sont surdiplômés

Non, les entrepreneurs ne sont pas bardés de diplômes. 64% d’entre eux ont un niveau d’études inférieur ou équivalent au secondaire, voire ne possèdent aucun diplôme !  Néanmoins, il ne faut pas se mentir : si seulement 17% des entrepreneurs ont un niveau master, les entreprises encore actives 5 ans après leur création sont souvent celles dont les créateurs ont un bac+5.

2• Il faut une idée innovante pour créer son entreprise

Les entreprises qui fonctionnent sont rarement celles qui sont consécutives à la commercialisation de produits ou services qui n’auraient pas fait leurs preuves auparavant, 64% des créateurs se lançant sans innovation particulière. Le plus souvent, c’est le Business plan et la politique marketing qui font la différence.

3• Les entrepreneurs recherchent avant tout la richesse

La richesse est-elle vraiment un facteur de motivation? Seulement pour 11% des entrepreneurs. 61% affirment rechercher l’indépendance avant tout, et 44% avoir fait ce choix par goût d’entreprendre.

4• La création d’une entreprise en France est très couteuse

En termes de coûts et de délais, la France est l’un des pays le plus simple pour créer son entreprise (en moyenne par rapport aux autres pays du G20: 5 procédures contre 7,6, et 0,9% du revenu moyen par habitant contre 9%)1. 44% des entrepreneurs ont besoin de moins de 8 000 € pour monter leur projet, sans compter qu’il existe aujourd’hui de nombreuses solutions financières (garanties d’emprunt bancaire par la BPI, financement participatif, prêts d’honneur…).

5• Tous les entrepreneurs sont des hommes

Certes, elles ne sont pas nombreuses, mais les femmes représentent 29% des entrepreneurs en France. Le Gouvernement a d’ailleurs élaboré un Plan pour l’entrepreneuriat féminin qui vise à augmenter ce taux à 40% en 2017.

Marine MOATI

Etude du cabinet Ernst & Young du 28 août 2013 sur la culture entrepreneuriale   Source : INSEE et Observatoire des porteur de projets CCI Entreprendre, 2013

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