10 conseils pour intégrer un cabinet d’avocats

Que vous ayez postulé à une offre de stage ou de collaboration dans un cabinet d’avocats, vous devez préparer soigneusement l’entretien qui vous attend si votre candidature est retenue. Le jour J, vous devrez vous surpasser pour décrocher le job que vous visez. Voici nos conseils pour maximiser vos chances d’y parvenir.

 

  1. Se renseigner sur l’identité du cabinet

Avant de vous rendre à votre entretien, il est primordial de vous renseigner sur le cabinet pour lequel vous avez postulé. Cela peut paraître évident, mais il est important de connaître ses activités principales, le profil de ses clients, l’identité de ses fondateurs, de ses associés, les dossiers emblématiques qui ont fait sa renommée… Autant de points qu’il est opportun d’avoir en tête pour crédibiliser votre candidature et ne pas être pris au dépourvu par le recruteur pendant l’entretien. Cette démarche lui prouvera également que vous portez un réel intérêt pour le cabinet. Renseignez-vous sur la personne qui vous fera passer l’entretien, si vous connaissez son identité : quelle est sa fonction au sein du cabinet, son parcours, sa spécialité… Si vous postulez dans plusieurs cabinets à la fois, préparez des fiches récapitulatives pour chacun d’eux et révisez-les autant que nécessaire.

2. Tenue correcte exigée

Lors d’un entretien dans un cabinet d’avocats, vous vous confrontez pour la première fois à vos potentiels futurs confrères ou supérieurs. Si le dicton affirme que l’habit ne fait pas le moine, ce n’est pas le cas dans le milieu professionnel. Le choix de la tenue que vous portez lorsque vous franchissez les portes d’un cabinet est ainsi primordial. Attention à ne pas en faire trop ou à prendre des risques, vous devez avant tout vous sentir à l’aise : optez pour une tenue sobre, simple, « passe-partout » (pantalon noir ou gris et chemise, tailleur…), pour inspirer confiance à votre interlocuteur et lui faire une bonne impression. Une tenue soignée sera appréciée et prouvera que vous vous êtes d’ores et déjà adapté à votre futur environnement professionnel.

  1. Attitude adaptée

Votre attitude durant l’entretien va de pair avec votre tenue : elle doit être adaptée au milieu professionnel et en adéquation avec le poste auquel vous prétendez. À votre arrivée, votre poignée de main doit être ferme. Pendant le recrutement, n’employez pas de formules alambiquées mais exprimez-vous de manière distincte et utilisez un vocabulaire adéquat. Vous faites partie du milieu juridique, vous vous devez donc de maîtriser certains termes techniques, et notamment ceux des cabinets d’avocats. Ne répondez pas de manière précipitée aux questions du recruteur, prenez plus de temps s’il le faut pour construire une réponse cohérente. Pensez à regarder le recruteur dans les yeux, à vous asseoir correctement sur votre chaise et évitez de « parler » avec les mains.

  1. Savoir « se vendre » sans se « survendre »

Si vous avez postulé à une offre de stage ou de collaboration dans un cabinet d’avocats, c’est parce que vous pensez avoir le profil adapté pour le poste proposé. Encore faut-il le démontrer à votre interlocuteur lors de l’entretien et vous démarquer des autres candidats. Pour ce faire, dressez en amont une liste de vos qualités mais aussi de vos défauts, que vous garderez en tête. Il s’agit d’une thématique qui revient souvent lors des processus de recrutement. Vous pourrez ainsi mettre en avant ce que vous savez déjà faire, ce que vous maîtrisez, ce que vous aimeriez approfondir ou apprendre. Attention à ne pas tomber dans l’excès, au risque de passer pour un candidat vaniteux. Les recruteurs apprécient les étudiants ou jeunes professionnels motivés, sûrs d’eux mais aussi capables d’écouter leurs supérieurs pour progresser.

  1. Justifiez votre intérêt pour le poste

N’oubliez pas d’indiquer au recruteur les raisons pour lesquelles le poste vous attire. Vous pouvez commencer par lui expliquer comment vous avez connu le cabinet, quelles sont les expertises qui vous intéressent, évoquer un dossier que vous avez suivi ou qui vous a inspiré. Vous pouvez poursuivre en exposant au recruteur ce que vous pouvez, à votre échelle, apporter au cabinet, et ce que le stage ou la collaboration peut apporter à votre parcours professionnel. N’hésitez pas à évoquer vos expériences professionnelles précédentes et à mettre en avant ce que vous avez appris, ce que vous avez envie d’apprendre aujourd’hui et pourquoi.

  1. Do you speak english ?

Si vous postulez dans un cabinet international, prévoyez de répondre à quelques questions en anglais. Les recruteurs apprécient toujours les candidats à l’aise en langues étrangères, notamment dans les firmes étrangères traitant de dossiers internationaux. N’hésitez pas à mettre en avant votre bonne connaissance des langues et à faire valoir une expérience universitaire ou professionnelle à l’étranger, preuve d’une certaine capacité d’adaptation. Attention à ne pas surcoter votre niveau linguistique dans votre CV et soyez prêt à répondre si votre recruteur veut vérifier vos capacités.

  1. Vos projets futurs

Votre candidature s’inscrit très probablement dans le cadre d’un objectif professionnel précis. Que ce soit pour votre stage pendant votre cursus universitaire, votre formation à l’école du Barreau ou de votre première collaboration, n’hésitez pas à décrire votre projet professionnel et vos ambitions à votre interlocuteur pendant l’entretien. Soyez logique, cohérent et évitez les approximations dans le déroulé de votre exposé. Aussi, anticipez les questions du type :  « Où vous voyez-vous dans 10 ans ? », « Où aimeriez-vous exercer ? » ou encore « Songez-vous à créer votre propre cabinet ? ».

  1. Entraînez-vous !

Seul chez vous, devant votre caméra, devant un ou plusieurs amis, ou un membre de votre famille… Tous les moyens sont bons pour peaufiner votre entretien et votre gestuelle. C’est en répétant et en simulant l’entretien que vous serez à l’aise le jour J et éviterez les blancs pendant les questions. Préparez-vous une fiche « template » réunissant toutes les questions « types » d’un entretien : votre plus grande qualité, vos plus gros défauts, ce que vous souhaitez améliorer, ce que vous attendez de ce stage ou de cette collaboration, comment vous vous voyez dans dix ans… À force d’entraînements, vous serez rodé à l’exercice et adopterez une attitude plus naturelle le jour J.

 

  1. Vous avez des questions ?

Cette fameuse question est posée quasi systématiquement à la fin d’un exposé, d’un rendez-vous ou d’un cours. Vous n’y couperez sans doute pas.  Il est donc important d’avoir en tête ce que vous souhaitez demander au recruteur. Préparez-vous en amont une liste de questions pratiques : dans quel délai traitera-t-on votre candidature, quelle est la prochaine étape de recrutement si vous êtes retenu(e), à partir de quelle période pouvez-vous commencer à travailler, quelles sont les formalités administratives, la rémunération… Un bon moyen de prouver votre motivation et de démontrer que vous vous projetez déjà au sein du cabinet.

 

  1. Ne stressez pas !

Plus facile à dire qu’à faire, mais dédramatisez la situation. Pendant l’entretien, il se peut que le recruteur cherche à vous déstabiliser. Une technique cruelle certes mais qui permet de faire le tri entre les candidats retenus disposant de CV équivalents. Ne cédez pas à la panique : vous devez montrer que vous savez garder votre sang-froid en toutes circonstances. Votre voix doit rester posée, ne bafouillez pas une réponse incohérente pour en finir. Soufflez un bon coup et gardez votre calme. Vous êtes le maître à bord !

 

Marine Calvo

 

 

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