L’Union des jeunes avocats vous présente, comme chaque année, sa Revue ! Elèves-avocats, les directeurs de cette troupe dont les membres n’ont aucune limite s’adressent à vous :
Salut les Bolos,
Désolés de vous déranger pendant que vous glandez dans un de nos cabinets tout en nous coûtant une fortune alors qu’on essaie de vous apprendre la profession et l’orthographe. Ce que nous avons à vous dire tient dans un plan que vous n’avez jamais réussi à élaborer : deux parties, deux sous-parties.
I – Qu’est-ce que la Revue de l’UJA ?
A – C’est quoi l’UJA ? L’Union des Jeunes Avocats a vocation à défendre vos intérêts lors de vos premières années d’exercice (au-delà, ce sera vous les bourreaux). Ainsi, Mesdemoiselles, quand après trois mois de collab, vous aurez l’impression de vous appeler Natascha Kampusch, l’UJA sera là. Messieurs, quand vous serez virés du cabinet pour avoir mis enceinte la fille de votre patron après une soirée un peu alcoolisée (d’après les dépositions des témoins), l’UJA sera là.
B – C’est quoi la Revue ? C’est le spectacle annuel de l’UJA, l’occasion de faire un point, en sketchs et en chansons, sur le monde judiciaire (réformes, augmentation des cotisations ordinales, augmentation des cotisations retraite, augmentation des cotisations sécurité sociale) et la vie d’Avocat (faillites, radiations, dépressions, décès).
II – Pourquoi « Le Cab, enfin une revue de qualité » ?
A – Pourquoi « Le cab » ? C’est sûr qu’il y a un petit côté taxi londonien, genre punk destroy comme les Sex Pistols (l’équivalent des One Direction). Mais « Le cab » désigne surtout le cabinet, là où nous passons nos journées (là où vous faites des photocopies), et le cabaret, là où on nous passons nos nuits (pendant que vous faites des photocopies au cabinet).
B – Pourquoi « Enfin une revue de qualité » ? Ça, c’est rapport au casting d’exception. Venez à la rencontre de Marlène Trumeau, 83 années de Barreau au compteur, qui va pas tarder à casser sa pipe (avec un peu de chance, ce sera même pendant une représentation). Assistez aux débuts du stagiaire (que la troupe surnomme affectueusement « Paillasson »). Admirez Gisèle Bourrier, chanteuse réaliste qui remplit nos nuits d’ennui (poésie !). Haïssez Loulou, directeur de cabaret véreux qui carbure au Progratex (un mélange de Prozac, de Viagra et de Subutex).
Conscients que vos capacités financières sont inférieures à celles des grandes personnes (on se demande où passe le fric qu’on vous donne), les 100 premières places sont au tarif de 12 € (environ 13 $ pour vous les affairistes). Autant vous dire que pour réserver (at [email protected] ), il va falloir être un peu plus rapide que pour trouver un pauvre arrêt qui correspond même pas à la recherche de jurisprudence qu’on vous avait demandée.
Bon spectacle !
Matthieu HY, Laura BACCELLIERE
PS des directeurs : nous nous engageons à ce qu’aucun Avocat ne se déshabille pendant le spectacle. Et on s’excuse à nouveau.
PS de l’éditeur aux directeurs : on a quand même sucré un paragraphe de votre courrier… pour le principe (et aussi pour vous éviter de voir vos affiches de l’EFB disparaître au passage des membre de l’AEA) !