2009 : premières initiatives de l’Union pour la Méditerranée ?


L’Union pour la Méditerrané (UPM) est une organisation internationale intergouvernementale à vocation régionale instituée lors du sommet de Paris le 13 juillet 2008. Elle s’inscrit dans la lignée du processus de Barcelone (ou partenariat Euro-méditerranéen) initié en 1995, où un partenariat multilatéral renforcé entre les 43 pays adhérents avait alors été mis en place en vue d’accroitre le potentiel d’intégration et de cohésion régionale.

Ce sommet, engagé à l’initiative de la France, a permis d’instaurer une nouvelle forme de gouvernance en posant le principe d’une coprésidence entre l’UE et un pays partenaire méditerranéen. En outre, la réalisation de projets concrets autour de six thématiques a été décidé: la dépollution de la Méditerranée, le développement des autoroutes de la mer et des autoroutes terrestres, la protection civile sur la prévention des catastrophes, les énergies de substitution (plan solaire méditerranée), la promotion de l’enseignement supérieur et la recherche (projet de création d’une université euro-méditerranéenne) et le développement des entreprises.

C’est lors de la conférence des 3 et 4 novembre 2008, sous la présidence des Ministres français et égyptien des affaires étrangères, Bernard Kouchner et Ahmed Aboul Gheit, qu’un accord global et un texte politique ont été adoptés.

Un programme de travail de l’UPM pour l’année 2009 a été mis en place. Au sein de la Commission de Bruxelles, l’initiative française avait été fraîchement accueillie. Depuis, toute l’Europe des 27 est désormais représentée au sein de l’UPM. Un secrétariat siégera à Barcelone. Il travaillera en coopération avec la ligue arabe et d’EUROMED. Les ministres ont affirmé l’importance de l’initiative d’une paix arabe, d’un dialogue israëlo syrien et leur soutien au processus d’Annapolis initié en novembre 2007 (processus de paix entre Israéliens et Palestiniens).

Depuis le 1er janvier 2009, l’UPM est dirigée par la République Tchèque, nouvelle présidente de l’UE, la France et l’Egypte en application du nouveau principe de cogestion.

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Diane Forestier

 

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Pour en savoir plus :

http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/ rubrique Europe – relations extérieures

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