La place de la victime dans le procès pénal – Myriam MAYEL

 






Pour le victimologue Robert Cario, doit être considérée comme […] victime « toute personne en souffrance, dès lors que cette souffrance est personnelle, réelle et socialement reconnue comme inacceptable » : la victime est ainsi celle qui souffre injustement (…).

 

Le droit pénal français ne donne pas de définition de la victime. Le Code de procédure pénale ne définit que l’action civile en précisant que celle-ci ne peut être exercée que par la personne ayant « personnellement souffert du dommage causé par l’infraction ».

 

Cette absence de définition en droit positif français témoigne de la nouveauté [de la] notion en tant que catégorie juridique, le vocable de victime ayant fait sa première apparition dans le Code de procédure pénale [en]  juillet 1970 (…).

 

Les évolutions récentes ont [néanmoins] fait du procès pénal le théâtre d’une « tragédie qui se joue à quatre » et dans laquelle la victime est un personnage non négligeable.

 

Devenue un phénomène social et […] un enjeu politique, une science nouvelle s’est développée […], prenant pour objet d’étude les victimes (…).

 

[Depuis lors], s’interroger sur la place de la victime dans le procès pénal, c’est se pencher non [seulement] sur son rôle, ses pouvoirs et ses devoirs mais plus généralement sur [sa] position (…).

 

Est-elle […] juste ? […] suffisante ? […] envahissante ?

Sert-elle un objectif de justice ?

 

Myriam Mayel

Master 2 recherche en droit mention Sociologie du droit et communication juridique

Université Paris II Panthéon-Assas

 

 

 

 

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