L’investissement dans les produits de placement collectif

En fonction notamment de leur situation financière et de leurs objectifs, les particuliers disposent d’une palette de solutions d’épargne et d’investissement (actions, obligations, investissement immobilier, etc.). Aperçu d’un investissement dans un organisme de placement collectif et plus particulièrement les sicav ou les fcp dits « grand public » qui sont une catégorie d’opc.

Les objectifs poursuivis lors d’un investissement dans un organisme de  placement collectif peuvent être nombreux : faire croitre son patrimoine et s’assurer ainsi d’un complément de retraite, bénéficier des techniques de gestion mises en place par des professionnels, diversifier ses risques, accéder aux marchés financiers tout en bénéficiant des économies d’échelle, etc. Les sociétés d’investissement à capital variable (Sicav) et les fonds communs de placement (FCP) sont gérés par des professionnels des sociétés de gestion de portefeuille agréés par l’Autorité des marchés financiers (AMF) – dans le cadre du présent article, nous utiliserons le terme de « gérant d’actifs » pour désigner ces professionnels de la gestion d’actifs pour compte de tiers.

La gestion d’actifs pour compte de tiers est un secteur important de l’industrie financière en France et dans le monde. Elle représente actuellement environ 3 000 milliards d’euros d’actifs sous gestion rien qu’en France (selon. l’Association française de la gestion financière). Un placement dans un OPC se réalise par le biais de la souscription d’actions de Sicav ou de parts de FCP (eu égard à la nature juridique de ces deux véhicules : société pour le premier et copropriété pour le second). Le gérant d’actifs investit ensuite au nom et pour le compte dudit OPC les sommes ainsi recueillies dans une ou plusieurs classes d’actifs (actions, obligations, etc.), par le biais de différentes stratégies ou techniques de gestion. En effet, il n’est pas aisé de pouvoir constituer et gérer un portefeuille d’actifs. Il existe une grande variété d’instruments financiers qui rendent cet exercice difficile surtout pour les particuliers qui n’ont souvent ni les connaissances ni le temps nécessaire à y consacrer. Le gérant d’actifs dispose quant à lui de moyens matériels et humains et d’une expérience afin d’effectuer ce type d’opérations.

Ainsi, il se tient informé des données de marchés, des analyses financières des sociétés et du contexte économique en général afin d’optimiser la gestion du ou des portefeuille(s) dont il a la responsabilité. Par ailleurs, la profession de gérant d’actifs est encadrée par une réglementation de plus en plus exigeante. Le gérant d’actifs répond ainsi des fautes professionnelles, civiles ou pénales qu’il commettrait. Cependant, si les OPC sont gérés par des professionnels dont l’activité est strictement encadrée, un investissement dans ce type de produits ne doit pas se faire sans prendre certaines précautions. A cet égard et afin de guider tout investisseur dans ses choix, le gérant d’actifs doit mettre à sa disposition un certain nombre d’informations et de documents comme le document d’information clé pour l’investisseur (Dici) ou la note d’information de l’OPC. Ces documents présentent entre autre les informations essentielles à connaître sur chaque placement et notamment la stratégie d’investissement de l’OPC, les risques, les frais, etc.

L’investisseur doit s’assurer que l’objectif de gestion et la stratégie d’investissement de l’OPC que le gérant d’actifs entend mettre en œuvre conviennent à son profil de risque. L’horizon d’investissement conseillé doit aussi être pris en compte. Pour certains OPC en effet, il est parfois conseillé ou obligatoire de conserver son investissement pendant un certain nombre d’années. Une sortie avant la date prévue peut annuler ou réduire substantiellement les gains escomptés. L’investisseur doit également attacher une attention particulière à la fiscalité ainsi qu’aux frais divers et variés appliqués par les gérants d’actifs (notamment les frais de souscription ou frais d’entrée, les commissions de gestion rémunérant le gérant d’actifs ainsi que les frais de sortie le cas échéant). En effet, le recours aux services d’un gérant d’actifs a un coût dont il faut tenir compte et qu’il faut être disposé à assumer.

Il convient surtout de retenir que tout investissement dans un OPC comporte un risque. Celui de perte en capital notamment étant entendu que la plupart des OPC n’offre pas de garantie sur le capital investi. Plus les gains potentiels sont importants, plus le risque est élevé. Ainsi, il convient de ne pas choisir un OPC uniquement parce qu’il (ou l’équipe de gestion responsable) aurait, par le passé, réalisé de bonnes performances : cela n’est jamais un gage que ces performances se renouvellent à l’identique dans le futur. Et ils le précisene tgénéralement d’eux-mêmes. Enfin, l’AMF met à la disposition des épargnants un site Internet dédié afin de les aider à prendre de bonnes décisions d’épargne et de les éclairer sur les principales questions qu’ils doivent se poser avant d’investir dans un OPC1.

Claude Dimi Jaswinder Brar

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